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Envie & besoin

17 février 2010

Empathie

En général, quand une personne viens vous annoncer un évènement fâcheux, ou vous raconte une partie lugubre de leur vie, on a souvent tendance à raconter quelque chose qui nous semble d'à peu près même niveau à nos yeux. C'est cette réaction sur laquelle j'ai un peu réfléchi il y a quelques jours.

Pour le contexte, j'ai rencontré récemment une femme qui pendant la discussion qui a pour but d'apprendre à se connaitre, m'a confié quelques détails assez sombre de sa vie. Comme je le marque juste au dessus, je me senti obligé inconsciemment de raconter certaines de mes "anecdotes" aussi. Et c'est de la qu'a commencé mon "psychotage" : 

Premièrement: Sachant qu'il existe beaucoup de personnes ayant vécu dans leur vie des choses bien pires que les miennes pourquoi je continue encore à me plaindre du peu qu'il me manque ?

Deuxièmement: Comment suis je capable de sortir des anecdotes, si on peut appeler ca comme ca, bien plus légère que les siennes et m'entendre dire "oui je comprend, moi il m'est arrivé ..." ?

Troisièmement: Pourquoi ses malheurs passés ne m'ont pas plus choqués que ca alors que ca aurait du être le cas. Il m'arrive souvent la même chose envers les grandes catastrophes naturelles, la famine dans le monde ou ce genre de "malheur collectif" que l'on n'hésite pas a nous ressasser souvent.

Suis je plutôt une personne non dotée du sentiment d'empathie, un narcissique complet qui est incapable de se rendre compte de ce qu'il se passe ailleurs que dans son petit monde, un simple "connard" qui s'en fou de ce qu'il se passe chez les autres du moment que ce n'est pas moi ou un proche qui sommes impactés, ou tout simplement, une personne comme beaucoup d'autre mais qui juste le courage d'y réfléchir et surtout de ne pas faire semblant comme certains pourraient le faire.

Pour le coté narcissique je ne pense pas. Même je dois surement donner cette image a certaines personnes qui ne me connaitraient que de loin, j'ai souvent tendance à préférer mettre en avant les objectifs des autres avant les miens. Quand je dis les autres ca reste les personnes proches de moi d'une manière ou d'une autre.

Pour le coté "connard", je sais qu'il est présent chez moi et en général il s'exprime par un "je m'en foutisme" des problèmes des personnes que je n'apprécie pas. Mais cela n'englobe pas la majorité des cas. Ceux touchés par le sida, la famine, les guerres ... je les connais pas personnellement, je ne vois pas pourquoi j'aurai déjà une image négative d'eux.

Pour le sentiment d'empathie, je me demande si, pour une grande quantité de personnes de nos jours, il ne correspondrait pas plus à une hypocrisie de masse. Peut être un soulagement de conscience ou un palliatif au stress personnel accumulé dans nos longues journées de travail. Penser aux problèmes des autres permet d'oublier un moment les siens. Ce n'est pas une critique négative à mes yeux dans le sens ou tout le monde cherche toujours un moyen de se "vider la tête", ou de se décharger de ses problèmes ne serait ce qu'un moment le temps de souffler un peu. 

Donc au final, suis je le seul dans ce cas la, à ne pas vraiment ressentir d'empathie comme elle est décrite dans le dictionnaire ? Si non, l'empathie existe t elle vraiment ou de tout temps, a part bien bien sur toujours certaines personnes hors du commun, le sentiment de se soucier des malheurs des gens n'a toujours été au final qu'un moyen de se faire du bien à soi-même?

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31 janvier 2010

Ma drogue

Hier soir j'ai mon meilleur ami, infirmier qui m'expliquais le principe physiologique qui rendait les gens accro aux drogues dures. Pour faire simple, la première fois qu'on teste une drogue, on ressent l'effet désiré au maximum. Mais cela fait redescendre la personne dans un état un tout petit peu peu moins bien que l'on étais juste avant. D'ou le fait qu'a chaque fois il faudra prendre une plus grosse dose que la fois d'avant pour presque ré atteindre l'effet vécu la première fois. 

Avec ce que je vis en ce moment je dirai que les relations d'un soir peuvent être considérées comme drogue dure. A chaque fois j'ai l'impression d'être en manque de sexe super rapidement, quand je couche je prend de moins en moins de plaisir (bon c'est relatif à la personne en face et a quel point on s'entendra sur ce sujet la :) ) Et dès que je l'ai quittée, je me sens encore plus seul qu'avant. Et même si je sais que c'est pas bon pour moi j'ai qu'une seule envie c'est recommencer de quoi me calmer un peu ...

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